jeudi 28 mai 2009

labyrinthe


La vie est comme un labyrinthe avec de nombreux chemins entre lesquels choisir. Dans la marche de chaque jour nous pouvons nous heurter contre les parois lorsque les circonstances sont difficiles, mais il faut prendre une attitude positive et de détachement.


Nous ne gagnons rien á nous angoisser, nous préoccuper et nous torturer avec les problèmes….


Pour chaque difficulté de la vie il existe une raison qui bien souvent échappe à notre perspective et que nous ne comprenons pas au moment même.


Nous ne pouvons pas comprendre la raison de toutes ces parois, à moins que nous ne nous élevions et puissions voir la figure complète.

dimanche 24 mai 2009

Ta vie est comme un livre




Ta vie est comme un livre dont le titre est ton nom.

La préface est ton entrée dans le monde.

Les pages, les chroniques quotidiennes de tes efforts.



Le thème principal de ton livre peut être la profession, le commerce, l’amour, la science, la littérature ou la religion.

Jour après jour, tes pensées et tes actes s’y inscrivent comme évidences de tes succès ou de tes échecs.

Ce que tu notes dans chacune des pages est d’importance capitale, et y reste inscrit pour toujours.


Un jour il faudra y inscrire le mot fin.


Fais en sorte qu’alors on puisse dire que ton livre est un modèle de nobles intentions et de service généreux au monde.


Agis avec vaillance, efforce-toi, donne le meilleur de toi-même et tu apparaîtras écrit dans le meilleur livre de ta vie.


dimanche 10 mai 2009

les voyages dans le train







J'crois que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.



Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et tu imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu te plantes et que t'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va de son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va dérailler dès le premier orage.



Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès le premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe.



Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le contrôleur.



Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bât de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y es pour rien et que c'est sa faute à elle,
Le ronronnement du train te saoule et chaque virage t'écoeure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur.



Et le train ralentit et c'est déjà la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,
Tu dis au revoir à celle que tu appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.



C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.



Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train,
A connaître ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.



Il est facile de prendre un train encore faut il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon wagon,
Car les trains sont capricieux et certains sont inaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.



Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grèves,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y'a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront dessus à la prochaine station,
Y'a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,
Et y'a les aventuriers qu'enchaînent voyages sur voyages,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.



Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traîne sur les quais je regarde les trains au départ,
Y'a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sent à part.



Il parait que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y'aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.




GRAND CORPS MALADE

mercredi 6 mai 2009

" Rencontres"





" Rencontres"


C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours


Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours


Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient


Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie


Evidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie d'faire connaissance


Y'avait un tas d'personnes et personne marchait dans l'même sens


Alors j'continuais tout droit mais un doute s'est installé


Je savais pas c'que j'foutais là, encore moins où j'devais aller


Mais en ch'min au fil du temps j'ai fait des sacrées rencontres


Des trucs impressionants, faut absolument qu'j'vous raconte


Ces personnages que j'ai croisé c'est pas vraiment des êtres humains


Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main


Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence


Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d'expérience


On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru


J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparue


Un moment sur mon ch'min, j'ai rencontré le sport
Un mec physique, un peu grande gueule mais auprès d'qui tu d'viens fort


Pour des raisons techniques on a du s'quitter c'était dur


Mais finalement c'est bien comme ça, puis l'sport ça donne des courbatures


J'ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétentieux


Elle prétendait qu'avec les mots on pouvait traverser les cieux


J'lui ai dit j't'ai d'jà croisée et franchement tu vaux pas l'coup


On m'a parlé d'toi à l'école et t'avais l'air vraiment relou


Mais la poésie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes


J'ai compris qu'elle était cool et qu'on pouvait braver ses normes


J'lui ai d'mandé tu penses qu'on peux vivre ensemble ? J'crois qu'j'suis accroc


Elle m'a dit t'inquiêtes le monde appartient à ceux qui rêvent trop


Puis j'ai rencontré la détresse et franchement elle m'a saoulé


On a discuté vite fait mais rapidement je l'ai r'foulée


Elle a plein d'certitudes sous ses grands airs plein d'tension


Mais vous savez quoi ? La détresse, elle a pas d'conversations


Un moment sur ma route j'ai rencontré l'amour
J'lui ai dit tient tu tombes bien, j'veux t'parler d'puis toujours


Dans l'absolu t'es une bonne idée mais dans les faits c'est un peu nul


Tu pars en couille une fois sur deux faudrait qu'tu r'travaille ta formule


L'amour m'a dit écoute petit ça fait des siècles que j'fais mon taff


Alors tu m'parles sur un autre ton si tu veux pas t'manger des baffes


Moi j'veux bien être gentil mais faut qu'chacun y mette du sien


Les humains n'font aucun effort et moi j'suis pas un magicien


On s'est embrouillé un p'tit moment et c'est là qu'j'me suis rendu compte


Que l'amour était sympa mais que quand même il s'la raconte


Puis il m'a dit qu'il d'vait partir, il avait des rendez-vous par centaine


Que ce soir il d'vait diner chez sa d'mi-soeur : la haine


Avant d'partir j'ai pas bien compris, il m'a conseillé d'y croire toujours


Puis s'est éloigné sans s'retourner, c'était mes derniers mots d'amour


J'suis content d'l'avoir connu, ça j'l'ai bien réalisé
Et je sais qu'un d'ces quatre on s'ra amené à s'recroiser


Un peu plu stard sur mon ch'min j'ai rencontré la tendresse


Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse


Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la nostalgie


La fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire à la bougie


Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié


Et jusqu'à c'jour, elle marche toujours à mes côtés
Avec elle j'ma tape des barres et on connait pas la routine


Maintenant c'est sûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine


J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux


Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux


Pas moyen d'mieux l'connaitre, il m'a laissé aucune piste


Je sais pas à quoi il r'semble mais au moins j'sais qu'il existe


J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joie


C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix


J'suis pas au bout d'mes surprises, là d'sus y'a aucun doute


Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route



C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours


Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours


Une route pleine de virage, des trajectoires qui dévient


Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu, un peu comme la vie.


GRAND CORPS MALADE


dimanche 3 mai 2009







إن همي فوق همي
قد بنا سجناً لظلمي
و غدا قلبي أسيرا بين آهاتي و حلمي
و دموع العين تبكي
إنها الأفراح تشكي
هاجرت عني بعيدا
و أتى القهر ليحكي
هذه الدنيا غزتني
دخلت قلبي عمتني
فرأيت الحق زورا
إن أهوائي طغتني
ثم سرت في طريقي
أحمل الحزن و ضيقي
غارق في بحر ذنبي
عندها جاء صديقي
قائلا اقبل إليّا
و اترك البحر عتيّا
إنما في التوب عيشٌ
عد إلى الله وفيّا

كلمات: أحمد الكندري