samedi 3 mai 2008

Pensées



Lorsque tu croises certaines personnes tu réalises qu'avant cette rencontre tu avais peur... froid... que tu étais seul et que ta solitude te pesait secrètement. Leur présence te rassure, leur affection te fait revivre, leurs attentions te touchent au plus profond de toi. Ils te chouchoutent, n'ont d'yeux que pour toi, espionnent tes soupirs...


A coté de ces émotions vives et tendres, se manifeste une autre peur. La peur de les voir partir, disparaître de ta vie. Prendre le temps qu'il faut et puis passer, comme si de rien n'était, comme si toutes les belles choses ne pouvaient durer.


Avec ces personnes la, soit on les aime trop fort, soit on les hais trop. Parce que leur apparition nous a ouvert les yeux sur nos vérités. Soit on essaye de s'approcher d'eux, de les posséder, les avoir dans la peau. Soit on s'en éloigne et les repousse.


Dans tous les cas, la vie avec ou sans eux est pénible. S'ils restent, tu te demanderais sans cesse quand est ce qu'ils partiront. S'ils s'en vont, tu te serais déjà rendu compte que tu avais peur, froid et que tu étais seul. Le retour à la normale prend un certain temps. Le temps que tu te réadaptes avec ton mode de vie.


Avec ces personnes, leur présence me fait fondre le cœur mais leur absence me brûle les neurones. Je ne cesse de revivre ces moments et me demander ce que j'aurais pu faire d'autre pour les garder près de moi. Je regrette mes heures de sommeil parce que je les ai passe loin d'eux. Malgré cela, je m'estime énormément chanceux que leur chemin ait croise le mien et rien que cela, me remplit de bonheur.